Le monde des jeux vidéo s’est trouvé chamboulé. La tempête a été déclenchée par l’ogre technologique, Microsoft. Alors que l’encre sur l’accord entre Activision et Sony pour la licence de Call of Duty sur PlayStation durant les dix prochaines années est encore fraîche, nous avons découvert une autre facette de cette intrigue.
Une offre initiale mise de côté
La première offre de Microsoft à Sony remonte à plus d’un an, précisément au 23 mai 2022. Selon cette offre, toutes les licences d’Activision Blizzard auraient pu être disponibles sur les plateformes de Sony pour une durée de cinq ans jusqu’à la fin de 2027. Le directeur de Microsoft, Phil Spencer, avait tendu cette olive à son homologue chez Sony, Jim Ryan. Cependant, Sony, dans sa quête de sécuriser la licence phare Call of Duty pour une décennie, a négligé cette proposition d’ensemble.
Le coup de maître de Microsoft : l’exclusivité de toutes les licences Activision hors Call of Duty
L’ironie est que Microsoft, autrefois un rival farouche de PlayStation, pourrait désormais produire un nouvel opus de Crash Bandicoot, l’ancienne mascotte de PlayStation, sur toutes les plateformes, sauf la PlayStation. C’est un coup dur pour Sony qui perd une mascotte emblématique au profit de son adversaire.
En conclusion, les récentes manœuvres de Microsoft reflètent une nouvelle dynamique dans le monde du jeu vidéo. En réussissant à obtenir l’exclusivité de toutes les licences Activision, à l’exception de Call of Duty, ils ont clairement affiché leur ambition. C’est une démonstration de la concurrence féroce et des enjeux stratégiques qui façonnent le paysage du jeu vidéo en ce moment.
Commentaires